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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 10:01

Suis allé aujourd’hui faire un tour au « pays » et j’ai discuté avec un gars du cru qui ne décolère pas : « Tous les mêmes ! »

Inénarrable histoire dont il vaudrait mieux sourire que pleurer.

Il faut préciser que le pays ou vit ce « pays » en question est, de mémoire d’humain … d’humain vivant …, administré, municipalement parlant, par des élus légitimes et légitimistes, c'est-à-dire ce qu’il est convenu d’appeler ... de droite … ou, plus précisément, pas de gauche…

Mais, revenons à notre pays.

Il y a une vingtaine d’années, notre « pays », après avoir convolé en justes noces, envisage, comme tout un chacun, de trouver un toit, bien à lui, pour abriter sa couvée ; justement, la municipalité propose des terrains dans un lotissement sur les hauteurs de la ville…

Notre « pays » se laisse tenter et avec sa jeune épouse, moyennant un modeste emprunt, il se porte acquéreur d’un petit lot.

Le rêve français est en route…Les jeunes mariés travaillent tous deux et la banque suit (en ces temps là, la banque suivait…). L’architecte est consulté, le projet de chaumière ficelé et présenté en mairie pour le traditionnel permis de construire.

Là, grosse surprise !…Le permis de construire est refusé pour cause de terrain non constructible.

Stupeur des jeunes tourtereaux qui pensent tout de suite à une erreur.

Interrogés les services municipaux affirment qu’il n’y a pas d’erreur le terrain vendu par la mairie est « à construire » mais il n’est « pas constructible » !

Notre pays n’en croit pas ses oreilles et va voir un de ses copains d’enfance qui, par un heureux hasard, est 1er adjoint et qui lui fournit une réponse éminemment politique mais pas vraiment satisfaisante : « Il n’y a pas de problème ; ce n’est pas encore constructible mais ce le sera bientôt… »

Le jeune marié attend …Attend … Puis, ne voyant rien venir, demande à être remboursé. Refus catégorique des autorités municipales.

 

Deux ou trois années passent ainsi ; le terrain payé au prix fort du marché ne vaut plus rien … Tout au plus le prix d’une terre agricole incultivable…

Notre jeune pays ne peut se résoudre à le revendre (à la mairie) pour des clopinettes et, comme chez ces gens là on a une profonde aversion pour le recours à la plaidoirie et que, de plus, on y est viscéralement loyal envers ceux que l’on a élus, il décide de garder ce terrain, en attendant des jours meilleurs, et de faire construire ailleurs sur le territoire d’une commune voisine.

 

Les années passent..

Enfin le terrain devient constructible. Notre « pays » se dit « ouf, je vais pouvoir vendre ce maudit terrain et récupérer ma mise ! ». Il s’en ouvre à son ami, encore et toujours premier adjoint de la cité ; celui-ci lui rit, amicalement au nez : « même pas dans les rêves ! On te laissera pas vendre car on aura peut être besoin de ce terrain … un jour pour une éventuelle extension de la maison de retraite (laquelle, soit dit en passant, n’a pas eu de problèmes pour obtenir son permis de construire…)… »

Or ces propos se tenaient à quelques mois de la dernière élection municipale.

Notre « pays » fort de sa sagesse d’origine bien paysanne, se dit «  les élections arrivent, et, cette fois, mes amis risquent bien de perdre pour la première fois la partie. La nouvelle municipalité issue de la liste d’opposition qui nous promet le beurre l’argent du beurre plus tout le reste et surtout plus d’éoliennes… sera bien obligée de décider à l’inverse de ceux en place depuis toujours … Attendons donc quelques mois de plus… »

Or les élus en place depuis des temps immémoriaux avaient fait nombre de mécontents comme il en existe partout … tel notre « pays »…

Un quarterons de retraités de la fonction publique et de la banque, personnes éminemment intelligentes (comme chacun sait), se dirent « la poire est mûre, l’occasion est belle de faire main basse sur la ville » ; Avec l’appui logistique et non moins intelligent  de quelques rivaux des villes  voisines ils entreprennent une classique campagne de dénigrements et de promesses…

Surgit alors l’idée de génie !

Nul ne saura peut être jamais qui l’a eu le premier…(certains soutiennent que ce fut la suggestion d’un cacique voisin qui avait un compte à régler avec le local de l’étape…)

Notre quarteron pour montrer patte blanche et gommer son image de « pièce rapportée un peu trop socialo » met à exécution un plan machiavélique : Il cible, parmi les notables, les insatisfaits, ceux qui avaient été exclus de certaines décisions ou qui avaient motif de se plaindre de la municipalité en place et, comble de l’intelligence politique il proposa aux épouses, desdits notables, une place dans sa liste, leur promettant tout ce qu’ils, ou elles, voulaient….

Le stratagème réussit à merveille et l’ancienne liste n’eut que deux ou trois élus…

Arrive le premier conseil municipal de la nouvelle mandature et … mais c’est autre histoire et je m’égare …

Revenons à notre « pays ».

Fort de son bon droit et confiant dans l’évident et affiché souci de bien faire des nouveaux élus, il met le terrain constructible en vente.

Il trouve très vite un acheteur au prix du marché et, la promesse de vente signée, tout le monde attend le délai légal de préemption…

Fin Août … conseil municipal de rentrée … le maire, taisant, dit-on, le fait qu’une promesse de vente a été signée, propose aux élus de voter l’achat du terrain pour constituer une réserve foncière en vue d’une extension éventuelle de l’actuelle maison de retraite.

D’un naturel extrêmement généreux, il propose de rajouter quelques euros aux prix fixé initialement par les domaines.

Dans un formidable élan de mansuétude, le conseil municipal vote, avec une unanimité enthousiaste, le projet d’achat à un prix, bien sur, en dessous, d’une bonne moitié, de celui fixé dans la promesse de vente (qui n’a pas été communiqué, semble t'il, au conseil municipal réunis) .

Quelques grincheux on bien un peu murmuré comme à l’accoutumée « que voulez vous qu’on fasse de ça ? », se reprenant bien vite et rajoutant « Bof ! A ce prix, on pourra toujours le revendre ... avec un sacré bénef. ! »

Fureur de notre « pays ! » : « tous les mêmes ! »

Il a attendu 20 ans et n’est donc plus à quelques jours près pour préparer sa controffensive...

Va-t-il représenter un projet de construction ou bien en faire don aux œuvres paroissiales (ennemis nativement jurés des nouveaux dirigeants) pour y construire une chapelle ?

Peut être va-t-il, comme à Clochemerle, installer, sur son terrain, de magnifiques pissotières …  payantes bien sur

 

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<br /> <br /> article de la Montagne paru ce jour 27/08/08<br /> Combrailles : Intimidations et menaces contre une jeune chevrier Pour une poignée d’hectares Comme au temps du farwest, un jeune éléveur bio ovin et caprin, orogianire des Hautes Alpes, doit lutter pour s’installer à Teilhet dans les Combrailles. ’ La boge aux paysans, va t’en !’. Depuis l’abattage sauvage de ses dix chèvres dans la nuit du 31 mars au 1 avril, et l’explicite tag sur les murs, Jean Hugues Bourgeois gère une véritable guerre des nerfs. Rat mort dans sa boite à gants, fers à béton plantés dans ses prairies pour crever les roues du tracteur, saccage de ses clotures éléctriques... ’ je ne cède pas, je reste !’. Mais l’exploitatn agricole de 26 ans qui tente de s’installer en élévvage bio à Teilhetr, entre Menat et Saint Gervais d’Auvergne, se dit ’usé’. D2but Août, sa grange à foin a été détruite par un incendie, le feu a également été mis dans sa voiture. Ce WE, c’est une lettre anonyme qui est glissée dabns sa boite aux lettres, ’ tu pars ou ils crevent ’. De puis sa première plainte en avril, l’enquete des gendarmes de Saint Gervais progresse. ’ L’etau se resserrre’ préveint m^me l’adjudabt Don Carli, commandant de la brigade. De leur minutieuse enquete de voisinage et des constatations du vétérinaire, il ressort que les auteurs seraient issus du monde agricole. ’ Mes chèvres ont été abattues alors que j’allais juste après un an d’levage, pouvoir faire mes premiers fromages. Le carnage a été réalisé à coups de pistolet d’abattage, comme il se doit, par dérrière, à cause des cornes’ décrit l’eleveur. Soutenu par quelques voisins, par la confédération paysanne, par le propriétaire des terres, pais aussi par la mairie de Saint Gervais ou il possède 8 hectares et par la SPA, qui se portent tous les 2 partie civiles, Jean Hugues Bourgeois se sent pourtant impuissant. ’Par devant, toute le monde est charmant. Je ne peux pas faire taire les rumeurs’. Quelle faute doit il s’expier ? ’ Je suis l’etranger’. Même si il est dans la région depuis 4 ans. M^me si les gendarmes confirment qu’il n’a rien à se reprocher, m^me si son diplome de l’ecole de Marmilhat’ atteste de ses compétences, m^me sis on dossier d’installation a bénéficié des aides de l’Europe, son mode de vie, ses tatouages dérangent. SAns compter qu’il joue les troubles fêtes. C’est à lui que Georges Message, à l’heure de la retraite a préféré louer ses 50 ha de terre. ’ Il m’avait prévenu que cela allait grincer des dents mais je ne m’attendais pas à cela !’. D’une voix blanche, il lit la feuille découpée en forme de cercueil : ’ si l’exploitation Message n’est pas confié en totalité à la SAFER avant le 1/12, le traitre Message sera exécuté. On jettera ta fille dans un fossé après avoir fait d’elle une femme (ils parlent de ma fille, elle a 8 ans). Mais ne t’inquiète pas pour ta pute (j’imagine qu’ils parlent de ma compagne), elle va aimer ce qu’on va lui faire. Pas de menaces, des promesses. Pas un mot aux flics ou ta mère y passera’. Silancieux, il replie le bout de papier sans signature. ’ Cela va loin. Je ne sais plus quoi faire.’<br /> <br />  <br /> <br />
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